30.6.07

La balade de la célibataire

En ce samedi soir, je suis sur une note un peu fataliste. J'attend Jace, question que l'on se saoule pour oublier (ça par contre, ce n'est pas sérieu, je trouvais que ça donnait un effet plus tragique!). Je pense à moi-même et tous les autres célibataires...

Je me demande pourquoi est-ce que l'on a tant de difficulté à trouver LA bonne personne (parce que oui, il y a beaucoup de "la" qui finissent en minuscules...). En fait je crois savoir pourquoi l'on vit dans une lutte perpétuelle du j'essaie-de-trouver-quelqu'un-de-bien. En fait, toute cette belle aventure n'est rien d'autre qu'un beau concours de circonstances.

Tout d'abord, géographiquement, on neut peut pas faire de miracles. Nous sommes plusieurs milliards sur la Terre (plus de 6,6 selon Jacinthe). Oui. Par contre, selon toutes probabilités, les gens que nous risquons de rencontrer sont surtout ceux de notre pays, de notre province, et, toujours en étirant, de notre propre ville (avec la banlieue environ 727 000 habitants à Québec). En fait, on se retrouve avec un peu plus de 1% de la population terrestre dans laquelle on peut choisir, et ce, pour quelqu'un de bisexuel (ce n'est pas mon cas)! Je ne veux surtout pas être déprimante, mais bon...

Maintenant que l'on a éliminé la plupart des êtres vivants sur la planète, pour une hétérosexuelle telle que moi, il reste la population masculine des environs de Québec! Ne nous décourageons pas! Nous sommes à l'étape de trouver quelqu'un qui nous attire physiquement! Ce qui n'est pas si facile non plus, parce que, quand même, malgré le fait qu'il n'y a pas que le physique et l'apparence dans la vie, c'est tout de même l'extérieur que l'on remarque en premier. On ne se dit pas, en marchant dans la rue: "Ouf, ce gars là est vraiment laid, mais peut-être que je devrais l'inviter à prendre un café au cas où il serait vraiment extraordinaire". Non. Le physique nous sépare les intéressants de la masse.

Bingo! On se sent attiré vers quelqu'un! C'est à ce moment là que ça devient encore plus compliqué! La personne doit nous trouver attirant(e) également. Si l'on a de la chance cette journée là, et que l'individu en question nous a remarqué dans la foule, il reste encore le j'ouvre-la-bouche. Peut-être que la personne nous trouvera stupide, ou plus probable, que nous ayons à faire à un désaxé ou un pervers-trop-soul. Sinon, wow, il y a quand même un bon bout de chemin de fait! Reste à voir si il y aura encore quelque chose à la deuxième, ou même si deuxième rencontre il y aura.

À la deuxième rencontre, on observe! Est-ce que j'ai vraiment envie d'essayer de connaître cette personne là? Peut-être que non, peut-être que oui... Si oui, lançons nous dans la drague, la conquête, partons à la chasse! Nous voulons séduire.

Si plusieurs rendez-vous sont passés et que ça pourrait devenir sérieu, on doit avoir des affinités, des valeurs semblables, des intérêts communs, des buts qui peuvent se compléter... On doit apprécier l'autre personne dans sa façon de voir la vie et de la vivre. On doit aussi être capable de faire des activités ensemble (faire l'amour ne devrait pas comter comme une activité dans ce contexte), on doit aussi être capable de parler avec l'autre.

Après, reste l'épreuve du temps. Combien de temps avant que nous-même ou l'autre se tanne ou découvre que l'on est pas son type? Qu'il ou elle veut que nous soyons amis! Et si ça fonctionnait? Un an, cinq an, ou même plus. Souvent ça casse avec le temps, et l'on se demande sur quoi tout cela était basé.

Bon. Tout cela n'est qu'à titre indicatif, bien entendu. Je suis seulement une célibataire un peu pessimiste, un samedi soir!

D'ailleurs, je pense que je vais aller m'ouvrir une bière! Cheers! Et bonne chance à tous et toutes!

À suivre...

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